Celui qui sait le chevaucher au-delà des obstacles que constituent les concepts propres à notre logique commune, vers la source de toute lumière, il porte son cavalier d’un lieu à un autre, lui faisant franchir les hauts murs des déterminations spécifiques, survolant l’indifférence des sons comme celle de la matière.
Il est le véhicule indispensable et le guide très sûr qui emmène le voyageur vers le pays fabuleux de sa quête.

Rappelons seulement que la cabale phonétique est textuellement le cheval de la parole et que son principe repose sur l’écoute du son des mots et des phrases, au-delà de leur sens litéral, en dehors de la logique grammaticale et des règles de l’orthographe. Ce langage du monde utilise l’à peu près, l’assonance, le jeu de mots, le calembour, parfois l’anagramme et très souvent le rebus.

Celui qui voudra tenter l’aventure et devenir un voyageur de science devra donc enfourcher la CAVALE, la cabale Hermétique.
A Borée, le cheval Pégase frappe de son sabot la montagne du Mézinc en forme de lune pour faire jaillir les muses habitant les sources de Molines où les poètes puisent leur inspiration.

Voilà l’Occident d’ou naît l’Orient, l’étoile derrière laquelle le soleil se couche au pays des Hespérides, le rubis des derniers rayons du couchant où reposent toutes les richesses, où le soleil disparaît dans la nuit son sépulcre, son épouse, sa mère qui chaque matin donne naissance à un astre nouveau.

C’est dans la beauté que l’homme puise sens et jouissance.
Le soleil se couche en plein été dans l’axe de la pierre de la mélancolie, table de Salomon, cavale de Pégase, il conduit le voyageur au seuil de ces demeures bienheureuses ouvertes sur un horizon embrasé, à la confluence des univers du visible et de l’invisible.

IMAGES
et TEXTES

• "Souffleur d'étoiles", poème du metteur en scène et comédien Arny Berry

• Brochure de présentation de l’œuvre [pdf 16 pages illustrées]

• Galerie photos de l’inauguration

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